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 L'aube d'un jour nouveau | Isendre

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Daena Ephial
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Daena Ephial
Moi moi moi : L'aube d'un jour nouveau | Isendre Original
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Avec : Fiancée à Alessandre Adiant
Religion et région : Terre de Tallen, religion de Lumanda

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MessageSujet: L'aube d'un jour nouveau | Isendre   L'aube d'un jour nouveau | Isendre Icon_minitimeMer 8 Mai - 17:27

« L'aube d'un jour nouveau »
Daena Ephial ft. Isendre

–––thème–––

An UC • Cinq jours après le départ d'Alyssa Adiant
Aux portes de Port Mauer.


Port Mauer semblait en deuil. Jamais la ville n'avait paru si froide. On pleurait encore le départ de la jolie griffonne, on murmurait encore sur ses cris, sur ses supplications. Ceux qui avaient été là savait pourtant. Alyssa était restée si digne et si fière jusqu'à la dernière seconde, montant sur ce bâteau le visage haut, sans que personne ne puisse ignorer les marques qui peignaient pourtant son visage. On l'avait envoyé à l'abattoir mais les talleniens n'en diraient rien. Arthos avait agi pour l'intégralité du continent, pour calmer les vatners et pour ce roi si lointain qui ne réagirait pourtant pas.

L'heure aurait dû être à la fête, aux louanges mais c'était un bien autre environnement qui accueillait la délégation. Arthos, après le mariage de sa cadette, avait envoyé une missive à son héritier. Terminé sa présence à la cour. Terminé sa liberté chérie, ses passes temps mensongés et son rôle d'ambassadeur. Le seigneur de lieux voulait le peu d'enfant qu'il lui restait chez lui, en sécurité, loin des vipères et de leur poison. Dans le dos d'Alessandre, il l'avait fiancé à une beauté dont on ventait tous les mérites, une fille de ses terres, une femme comme il ne pouvait qu'en rêver. Nova aurait pu être une espérance mais les jeux de pouvoirs avaient rongé Lord Adiant et la perte de sa fille lui avait arrâché le coeur. Si Alessandre épousait Nova, il deviendrait roi mais la lignée des Adiant s'éteindrait et cela, jamais Arthos ne l'aurait permis.

La lettre était partie, porteuse de projets et d'exigences. Et aujourd'hui arrivait déjà les Ephial. Les renards, régnaient sur l'une des frontières des terres de Talen, surveillant les marécages des Seanscannes et ayant fait de leur bois si précieux une denrée que tous s'arrachaient. Daena était leur troisième enfant et première fille. Elle était le joyau des Ephial, le soleil de Holz Wachter, leur fief. Et elle venait aujourd'hui conquerir ce qui lui revenait de droit. Oh Daena était frustrée. C'était à un roi qu'elle aurait dû être promise pas à un simple héritier. Mais le fils des Iseal était mort bien avant qu'ils ne prennent le pouvoir, bien avant qu'ils ne conquissent l'intégralité du royaume. L'ambitieuse Daena s'en retrouvait la bouche ouverte, à seulement espérer que ses enfants deviennent à leur tour roi. C'était trop pour la belle mais son visage, empreint de l'innocence d'une rose, n'en laissait rien paraître. Car, contrairement à toutes les femmes des terres de Talen, Daena avait eu de sa mère une éducation qui ne pouvait être comparée à aucune autre. Valena, lui avait transmis de superbes prunelles d'un bleu d'acier, des reflets d'un roux violent dans ses longues boucles châtains et un esprit acéré comme les ailes du faucon qui venaient décorer le blason de sa famille maternelle.

La délégation Ephial fut accueillit avec les honneurs qui lui revenaient mais sans les trompettes qui auraient dû les accompagner. Dastan, un homme des Ramanes qui accompagnait la Daena où qu’elle aille fut le premier a ôté son heaume, dévoilant ses longs cheveux noirs et sa peau trop sombre. Puis ce fut le père du joyau qui mit pied à terre. Son regard glissa sur le château des Adiant, s’arrêtant avec surprise sur les fleurs et le lierre qui en recouvraient les murs. Son silence voulait en dire bien plus que ces yeux mais il se reprit alors que Arthos se présentait enfin, prenant dans ses bras celui qui était plus un frère qu’un vassal.

Puis sortir les femmes et, en dernière, la renarde. Vêtue d’une robe aux couleurs vertes de son blason, réhaussée d’argent et de perles grises, Daena était plus belle que jamais. Ses yeux se glissèrent aux nombres visages et, alors qu’elle s’approchait des seigneurs des lieux, elle leur offrit sa plus parfaite révérence. Sa mère se profila dans son dos, ses cheveux roux remontés en une coiffure compliquée typique de sa mère partie, striées de mèches déjà blanches.

****

La nuit avait été rude pour la jeune Ephials, peut habituée à des appartements qui n’étaient pas les siens. Daena n’avait que peu voyagé durant son enfance, la proximité des Seanscannes rendant leurs terres trop hostiles. Elle avait vu des morts courir sur l’horizon, elle avait vu des pauvres venir chercher la piété des grandes gens et découvert des créatures extraordinaires durant les chasses de son père. Mais seuls les environs de Holz Wachter lui avaient été présenté. Jamais elle ne s’était rendue à la cour et sa beauté avait été préservée de tous. Aucun n’avait pu goûter aux formes parfaites de son corps, à son visage si proche de statue de Lux et à sa peau de lait. Personne n’avait pu entendre la douceur de son rire cristallin et la blancheur de son sourire. Les Ephial sortaient aujourd’hui de son écrin un joyau qu’ils avaient poli des années durant pour en faire le plus mortel des bijoux. Car si l’innocence et la douce de la jeune fille paraissaient à tous, elles n’étaient que les plus merveilleuses des épines. Daena offrit un sourire à son miroir, renvoyant sa beauté au monde qui l’entourait. Son futur fiancé n’était pas encore là, son nom n’avait pas encore été prononcé qu’elle savait déjà qu’elle devrait se tourner vers d’autre lieux. Telle une vipère, on avait glissé entre chacun de ses mots du poisson, on avait poli ses griffes et limé ses crocs.

Elle ne tenait de renarde que le nom et le minois. Son âme était celle d’un faucon.

Sa dame de compagnie, voyant sa maitresse éveillée, s’attaqua à coiffer ses cheveux et les releva en une coiffure des terres de Talen, tout pour faire honneur à leur ôte. Elle piqua dans le haut du chignon un peigne en argent représentant un renard, dont les yeux de cornaline semblaient se fondre dans la chevelure de Daena. Puis elle lui offrit une tenue nouvelle, d’un bleu si profond qu’il en semblait aussi noir que le blason des Adiant. Seul l’argent du renard Ephial se détachait, brodé sur le corsage, sur les manches et sur les jupes, entrelaçant les deux symboles des maisons. La robe avait demandé des heures de travail, des mois de préparation mais pas autant que la robe de mariée qui attendrait bientôt Daena. Cette dernière se fichait bien des vêtements qu’on lui passait. Seul le corsage, si serré que sa gorge en paraissait plus grande lui importait. Seule la finesse de sa taille l’impactait. Elle devait être parfaite, pour que sa beauté n’en soit que plus réelle. Que plus marquante.

Ils frappent avec leurs armes quand nous frappons avec nos lames. Ils se battent avec leurs poings quand nous achevons avec nos mots. Il se gausse de leur puissance quand un seul de nos regards pourrait les jeter à nos pieds. Nous gouvernons dans l’ombre ma fille. Nous, et elle pour seule guide.

Dastan vient frapper à sa porte à peine la jeune femme prête et elle accrocha sa main, leurs yeux se perdant l’un dans l’autre. Daena n’était pas attendue aux côtés de sa famille, encore moins à leur table pour le petit déjeuner. Alessandre n’étant pas là, son charme n’était d’aucune utilité. Sa mère lui offrirait le devant de la scène dès qu’elle devrait mettre son jeu en avant. Certainement pas avant.

Alors Daena avait sa matinée pour découvrir son futur fief. Elle avait des heures à tuer avant qu’on ne l’appelle pour le diner et elle comptait bien montrer à tous que son homme de main était plus puissant que tous les chevaliers de Talen.
Chevaliers qui s’entrainaient déjà, menés par un ancien guerrier qui ne toléraient aucune impasse. L’un d’eux, à l’armure moins noble que les autres, aux cheveux blonds et aux yeux bleus, attira l’attention du joyau des Ephials. Elle l’avait vu la veille, dans les ombres des domestiques et ses sourcils se foncèrent légèrement sur une question muette en le voyant aujourd’hui se battre en pleine lumière. Les hommes sans la moindre trace de sang bleu n’avaient rien à faire dans une arène d’entrainement. Il jouait avec son arme, passait entre les autres chevaliers comme l’un d’eux et Daena ne put s’empêcher de se montrer curieuse.

Elle avança, Dastan sur ses talons et, alors que le maitre d’arme s’apercevait de sa présence, obligeant les chevaliers à s’incliner devant la future dame de Port Mayet, elle le fit tous se relever.

-Je ne suis pas reine messeigneurs, vous n’avez pas à vous incliner de la sorte. Je venais juste m’assurer de la force des chevaliers de Talen. C’est un honneur de voir ainsi réuni les meilleurs hommes de la région.  

Son sourire, telle une fleur qui s’épanouissait sur son visage, révéla ses dents à la blancheur étincelante. Elle qu’on comparait si souvent à Lux elle-même de part son visage trop proche des représentations de l’an Side, inclina platement la tête devant les hommes ainsi réuni et, la voix chantonnant, la joie brillant au plus profond de ses yeux, elle proposa avec délice ce qui l’avait mené jusqu’ici.

-Mais messieurs, êtes-vous vraiment aussi doué qu’on le raconte ? Si je peux me le permettre monseigneur, j’aimerais voir vos hommes affronter Dastan.  Peut-être pourront-ils apprendre les uns des autres ?


Son sourire ne lui avait jamais offert de réponses négatives de ceux qui n’étaient pas sa famille. Et Daena voulait se frayer un chemin entre les âmes nobles pour mieux marquer les esprits. Pour mieux obtenir leurs armes à ses pieds.
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Isendre Adiant
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Isendre Adiant
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MessageSujet: Re: L'aube d'un jour nouveau | Isendre   L'aube d'un jour nouveau | Isendre Icon_minitimeJeu 9 Mai - 17:55


Il ne faisait que combattre, combattre et toujours combattre. Depuis cinq jours, Isendre titubait matin et soir dans les corridors du château de Port Mauer, allant et revenant, courbaturé de ses entraînements incessants. Je viendrai te chercher, avait-il promis. Il ne pouvait tolérer qu’Alyssa soit ainsi laissée aux mains des vatners, ces monstres sans cœur ni honneur. Il ne pouvait concevoir ce qu’avait fait son père, il ne pouvait l’accepter. Arthos, cet homme qu’il avait pourtant admiré au-delà du possible, l’avait trahi.

Il les avait tous trahi, vendant le joyau de Talen comme une jument.

Isendre frappa Barnet, un jeune homme qui souhaitait apprendre à se battre. Petit et agile, il ne se mouvait pourtant pas avec tant d’aisance que le bâtard d’Arthos. Il ne frappait pas non plus avec tant de force, son cœur et ses gestes n’étant pas dictés par une rage hurlante. Isendre, le doux garçon, le bâtard qui rendait son père fier, était un soldat. Toute sa vie il l’avait été, il était fait pour cela. Mais jamais il n’avait combattu avec tant de hargne. Jamais il n’en avait tant voulu au monde entier, à son père, sa famille.

Alyssa était sa famille. Et sans scrupules, son père la vendait ainsi ? Jamais Isendre n’avait souhaité la mort de son géniteur auparavant, et pourtant l’idée lui avait un instant traversé l’esprit avant qu’il ne la ravale, se persuadant que c’était là une erreur. Chaque homme de ce monde, même le plus bon, le plus honorable, commettait des erreurs.
Mais au fond de lui, une voix lui hurlait qu’Arthos n’était ni bon, ni honorable.

C’était le destin d’Alyssa de se marier un jour et tu le sais. Il frappa violemment le bouclier de son adversaire, qui recula sous le choc. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Il s’avança d’un pas vif et frappa à nouveau la rondache d’un coup du pommeau de son épée, tentant d’affaiblir la défense de Barnet et de lui faire lâcher son bouclier. En faisant cela, Alyssa agit pour la paix – notre paix à tous, la paix de Talen. Il hurla, se précipitant vers son adversaire ; et prenant appui sur son pied gauche, il envoya le droit sur le côté du bouclier. Couinant, Barnet le lâcha et Isendre en profita pour lui envoyer un second coup de pied, le déstabilisant.
Comment son père avait-il osé ? Il gronda en se jetant contre son adversaire, tournoyant autour de lui jusqu’à finalement passer son pied entre ses deux jambes et l’envoyer à terre. Là, Isendre pointa son épée vers la gorge de Barnet et souffla.

Tu ne dois lâcher ton bouclier que si celui-ci te déséquilibre. Ce n’était pas le cas ici.

Son ton était dur, ses prunelles froides. La colère hurlait en lui, sans qu’il ne puisse la contrôler. Lui, habituellement si doux, si bienveillant, n’était plus qu’une boule de haine. Le maître d’armes, qui avait observé le combat d’un œil satisfait, lui fit alors signe de s’incliner – il fronça les sourcils et, tournant la tête vers la jeune femme qui approchait, il reconnut Daena Ephial. La belle était arrivée la veille à Port Mauer, pour épouser Alessandre – lui qui était absent, parti à la cour et rappelé par son père.
S’il apprenait qu’Alyssa avait été vendue aux vatners, sans doute tuerait-il Arthos. Ou peut-être l’avait-il déjà appris et était-il déjà en route… Isendre chassa ces pensées de son esprit, posant un genou à terre. Il se releva presque aussitôt à la demande de la dame, ses yeux bleus courant sur la finesse de ses traits, captant toute la beauté de son visage.

Audacieuse, Daena demande à ce que les hommes présents dans la cour combattent Dastan – sans doute était-ce cet homme qui la suivait tel un bon chien, visiblement fort et combattant aguerri. Rongé par la colère, Isendre regarda autour de lui et s’avança d’un pas.

Je ne suis point chevalier, mais j’aimerais combattre Dastan.

Dans ses yeux, nulle fierté – mais une détermination sans faille brillait au fond de ses prunelles. Il ne craignait pas cet homme plus grand, plus fort ; seul comptait pour lui l’entraînement, car un jour il tuerait tous ces vatners qui devaient abuser de sa sœur. Serrant ses doigts sur le pommeau de son épée, il releva légèrement celle-ci, invitant d’un regard entendu Dastan à se joindre à lui dans une danse martiale.

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Daena Ephial
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MessageSujet: Re: L'aube d'un jour nouveau | Isendre   L'aube d'un jour nouveau | Isendre Icon_minitimeJeu 9 Mai - 23:02

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–––thème–––

An UC • Cinq jours après le départ d'Alyssa Adiant
Aux portes de Port Mauer.


Les lèvres de la demoiselle se retroussèrent en un sourire mutin alors que s'approchait déjà le valeureux qu'elle avait vu combattre avant tant de rage qu'elle ne comprenait pas. Lui, dans les ombres de Adiant, lui qui n'était pas chevalier mais se battait comme eux. Etait-il donc le bâtard dont l'identité était toujours cachée aux étrangers de Port Mauer, comme une tâche sur la botte de Cerenna ? Daena ne le savait pas encore mais ses trop nombreux soupçons se portaient avec délicatesse autour de celui qu'elle voyait déjà remplacer Dastan. L'homme se faisait trop ambitieux, trop indélicat envers elle, voulant ce qu'elle lui avait toujours promis, désirant sa main et plus encore, ce coeur qu'il ne pourrait jamais rêver de posséder.

Alors la jeune femme releva la tête, plongeant ses yeux glacés dans ceux du jeune bretteur. Elle s'infiltra dans ce beau regard, s'enfonça dans ces méandres, dans les fenêtres qu'ils faisaient à son âme. Ce qu'elle lu dû lui plaire car c'est avec un nouvel air mutin qu'elle lui offrit un sourire, de ceux que les hommes n'oubliaient jamais et qu'elle se tournait vers Dastan, toujours aussi chaleureuse.

-Vous vous sentez prêt ?

Pas de ser, pas de titre. Dastan était un bâtard né d'une mère putain et d'un père d'un trop petit maison pour que son statut en soit identifiable. Seul son habilité à l'épée avait laissé la mère du joyau le repérer, alors si jeune, et le ramener à Holz Wachter. Le voyant si proche de leur fille, le seigneur des Ephial avait voulu le caster mais jamais lady Ephial ne l'aurait permis. C'était ses couilles qui lui donnaient sa puissance qu'elle avait tonné. Alors que dans l'ombre, Daena avait entendu que c'était son amour pour elle qui le rendait fidèle.

Il s'inclina, sourire aux lèvres, et sortie son arme, si différente de épées des chevaliers. Dastan était homme de vitesse et sa musculature celle d'un léopard de son pays maternel. Il entra dans l'arêne sous le regard observateur de sa maîtresse, tapa son arme contre son flanc et se mit aussitôt en garde, defiant de ses yeux noirs celui que Daena ne lâchait pas du regard. Le bâtard ressemblait traits pour traits au seigneur des lieux, peut-être un peu moins musclé et bien plus jeune. Sa peau, légèrement tannée par le soleil, n'en faisait que plus ressortir ses yeux bleus. Il n'avait pas ceux d'Alessandre, Daena l'avait immédiatement vu sur les tableaux. Les Adiant de sang tenaient de leur mère leur prunelles océanes. Non, celles d'Isendre étaient bien plus discrètes, bien moins tumultueuses et plus sombres. Comme un ciel nocturne, juste avant que les derniers rayons du soleil ne disparaissent. Elle se prit à les trouver beau et Dastan, voyant le regard de sa maitresse, se redressa, son sourire se faisant plus narquois encore. Il était persuadée de gagner et pourtant, au plus profond, Daena riait déjà.

Car la victoire appartenait rarement aux plus orgueilleux.

-A la loyale. Je ne veux pas de blessures inutiles. Au premier sang, je vous sommerais de vous séparer.

Le sourire de Daena grandit plus encore. Jamais Dastan n'avait été loyal qu'à elle et il ne connaissait des codes de la chevalerie que des blagues vaseuses et leur facilité à soulever le premier jupon qui passait. Il n'avait pas d'honneur. Et frapperait bien au delà du premier sang.

Le combat promettait déjà d'être enchanteur pour les yeux avides de la jeune demoiselle. Elle attrapa le regard d'Isendre, une seconde de plus et, de ses iris, lui souhaita tout le courage qu'elle pouvait offrir. De ce sourire bien changeant qui n'avait plus rien du renard mais tout de l'encouragement.
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